Deux grands types d’espaces de coworking se dessinent : les petits espaces indépendants ou animés par une collectivité territoriale d'un côté, que l'on appelle tiers-lieux, et de l'autre côté les grands opérateurs multisites de bureaux flexibles. Ces opérateurs de prestations de services immobiliers sont régionaux, nationaux ou internationaux, et permettent au travailleurs nomades ou aux entreprises qui leur externalisent leurs besoins immobiliers de retrouver leurs repères d’une ville à l’autre, voire d’un pays à l’autre. En plus de ces spécialistes, des hôtels, des grands groupes ou des gestionnaires d’immeubles dédient désormais régulièrement une surface ouverte à leurs visiteurs. Avec l'accélération du télétravail, certains travailleurs ont presque élu domicile dans l'espace de coworking le plus proche de leur lieu de résidence personnelle en louant à l’année un emplacement (ouvert ou privatif).
Au départ, les espaces de coworking étaient surtout fréquentés par les indépendants. Les free-lances voient en effet dans les bureaux partagés une façon de diminuer les coûts de location d’un espace de travail. Ces membres peuvent accueillir leurs visiteurs de façon plus conviviale que dans un petit bureau individuel et y trouvent une certaine émulation. Les espaces de coworking ont aussi très vite été adoptés par les digital nomads, ces travailleurs du web, codeurs, bloggers, qui travaillent en asynchronisme de n’importe quel endroit du monde pourvu qu’il y ait une connexion.
Plus récemment, poussés par de nouveaux besoins de mobilité et de flexibilité, les employés des grands groupes ont aussi recours au coworking. En effet se rendre dans un bureau partagé est une alternative intéressante et éventuellement plus sûre en matière de cybersécurité que le home office.
Les espaces de coworking sont par définition des lieux ouverts. Cela pose la question de la sûreté. Pour se prémunir du vol, les casiers sécurisés, pourquoi pas connectés, font souvent l’affaire. L’identification des visiteurs, le comptage du nombre de présents, l’encadrement du va-et-vient dans le bâtiment sont des attentes exprimées par les usagers comme par les gestionnaires d’espaces de coworking pour se sentir en sécurité. Le contrôle d’accès est devenu essentiel pour les “boutique coworking” comme pour les immeubles consacrés au coworking avec un parking, des étages entiers aménagés en salles de réunions ou espaces événementiels, etc.
Les gérants d’espaces de coworking indépendants, pour qui le management du lieu est souvent une activité complémentaire, ont autre chose à faire que de gérer des badges d’accès. Des solutions de contrôle d’accès dématérialisé sont alors très pratiques. Cela peut prendre la forme d’une app de contrôle d’accès sur son mobile, ou d’un QR Code à scanner par exemple. Les exploitants de réseaux d’espaces de coworking partagent cet engouement pour les solutions de contrôle d’accès dématérialisées, car elle sont faciles à déployer sur leurs différents sites et souvent moins coûteuses en termes de gestion des accès comme de maintenance.
Les espaces de coworking sont caractérisés par la multiplicité des publics et des besoins. Cela implique d’autoriser différentes façons d’occuper l’espace sans faire de compromis sur la sécurité. Les systèmes de contrôle d’accès proposent donc des solutions globales, à savoir de l’équipement mais surtout des APIs et donc un logiciel de gestion des accès capable d’interopérer automatiquement avec le logiciel de réservation des ressources immobilières du lieu.